Marc Léger a participé a un voyage au Nicaragua pour aider les familles dans le besoin

ALEXANDRE BOUDREAU [ L’Étoile janvier 31. 2018]

Marc Léger, president d’Assurance Vienneau à Shediac, s’est rendu au Nicaragua pour une semaine afin de rendre service aux familles y vivant dans la pauvreté.

Une dizaine de courtiers d’assurance issus de partout au pays ont participé à cette activité, Les deux équipes de 5 ont construit deux maisons pour des familles pauvres, dans un pays où Ie clivage social est frappant.

«Ça m’intéressait, c’est toujours quelque chose que j’ai voulu faire quelque temps dans ma vie. J’ai sauté sur I’opportunité». lance Marc Léger.

«Ce qui m’a Ie plus frappé, c’est quel point [les gens] de la campagne sont pauvres là-bas, La population des villes est beaucoup mieux établie que les gens de campagne. II y a vraiment deux classes [sociales].»

L’economie du Nicaragua est surtout basée sur I’exportation de café, Plusieurs des paysans que Marc Léger a rencontrés travaillent dans des champs de café, et sont donc fermiers, Certaines familles font aussi pousser de la nourriture dans leur jardin afin de subsister à leurs propres besoins.

«Ca fait vraiment apprécier ce que l’on a, ici, au Canada. Savoir qu’on a un toit au-dessus de notre tête, savoir qu’on va pouvoir manger pour souper, avoir accès à I’éducation et aux soins de santé, tant de choses qu’on prend pour acquises, ce sort des choses que les gens n’ont pas nécessairement au Nicaragua», affirme-t-il.

Marc Léger en compagnie de Maria Gonzales, la mère de famille. Photo contribution, click sur l’image pour l’history originale sur le journal L’Étoile.

L’équipe de Marc Léger a construit une demeure en ciment pour la famille Gonzales, qui ne disposait avant que d’une maison faite de bois, de toile et d’autres matériaux rapiécés, L’usure, la pluie et Ie vent ont endommagé cette cabine pendant 35 ans, et Ie nouvel habitacle en ciment permettra à la famille Gonzales d’avoir une vie plus comfortable.

II explique que ce genre de voyage est difficile à faire à répétition, mais qu’iI retenterait I’expérience s’iI en avait à nouveau la chance.

«Je suis père de famille avec deux jeunes enfants, et je ne crois pas que c’est quelque chose que je peux me permettre de faire tous les ans, mais quand mes enfants seront plus grands, c’est sûr que j’irais refaire des voyages comme celui-là»